Dès avant la sortie du film, le 21
juillet 2004, Toto The Hobbit me donnait l'envie de le voir. Je sortais
du Cyber-café où j'avais trouvé son message dans un
forum, allais prendre une 16 au Grillon sur le Cours Mirabeau (Aix-en-Provence),
puis me rendais au Cézanne. Atomik Circus, un film des frères Poiraud avec Vanessa Paradis, Benoît Poelvoorde, Jason Flemying, Jean-Pierre Marielle (qui remplaçait le regretté Jean Yann) ... OSC, webmestre de la NSC |
Steamboy
Alors on va commencer par présenter Otomo pour ceux qui ne le connaissent pas encore... De son prénom Katsuhiro (vous êtes pas obligés de le retenir, le nom est plus simple...) c'est le créateur du fameux Akira, que ce soit le manga ou le film. Akira, le film fait parti des meilleures films d'animation japonaise jamais réalisé (aux cotés des films de Myasaki: Princesse Mononoke, Porco Rosso, Laputa... beaucoup d'entre vous doivent connaître ces films) mais malgré son statut de film culte, il n'arrive pas a la cheville du manga qui est la référence sur ce support !
Quatorze volumes pour le scénario le plus intelligent, le plus impressionnant et le plus ambitieux jamais imaginé pour une bd ! Alors que ceux qui ne l'ont pas lu se ruent à la FNAC la plus proche (en plus vous pourrez le dévorer sur place !). A part ca, Otomo a, entre autres, produit le film d'animation Metropolis (inspiré du chef d'oeuvre de Fritz Lang) sorti en 2001. Voila pour la présentation de ce grand monsieur !
On va peut être passer a son prochain film maintenant ? Steamboy ! Rien qu'à l'évocation de ce nom, les amateurs d'animation japonaise frémissent d'impatience. Après le cultissime Akira, on est en droit d'attendre une nouvelle référence pour la japanim. Et techniquement ca a l'air d'être en très bonnes voie! Allez jeter un oeil aux bandes annonces (les liens au bas de ce message) vos rétines vont déguster... Le Londres des années 1850 n'a jamais été aussi bien retranscrit et le film peut se targuer d'afficher les plus beaux effets de fumée jamais vu dans un dessin animé (la machine a vapeur étant au centre du film, les créateurs se sont déchaînés sur ce point). Le scénario a l'air simple, mais connaissant Otomo, il ne faut pas se fier aux apparences! Alors attendez vous a un scénar béton et passionnant !
Bon pour finir, le film sort mercredi prochain,
le 22 septembre ! Futur Bombe !
Et voici l'adresse du site officiel où vous
trouverez les bandes annonces :
Avant de vous parler de ce chef d'oeuvre qui vient
de se hisser sans crier gare dans mon panthéon cinématographique,
je tiens a prévenir que ce message s'adresse aux plus vieux (interdiction
au moins de 16 ans oblige...Mea Culpa).
J'avoue ne pas savoir par quoi commencer mon article, de l'esthétique
baroque où le glauque est d'un raffinement qui confine à la
beauté, du scénario génial et d'une cruauté
sans pareille (mis a part Battle Royale peut être, pour les connaisseurs...
Je ferais peut être un article dessus si je ne me fais pas taper sur
les doigts pour avoir parlé de Old Boy), des acteurs sublimes qui
incarnent corps et âme une humanité en perte de vitesse ou
enfin des somptueuses musiques qui bercent le tout , à la fois classiques
et electro, brutales et légères...
Je commence par le scénario, parce que jamais je n'ai autant vibré
dans une salle de cinéma, au rythme des rebondissement, la tension
montant crescendo jusqu'à un final qui risque fort de rester dans
les mémoires... Je laisse aux plus vieux [je
préférerais : "âgés", Toto ;-)] le plaisir de
le découvrir. Le scénar donc : C'est l'histoire d'un coréen,
résident quelconque de Seoul, qui termine au poste le soir des 4
ans de sa fille pour ivresse sur la voie publique. Ce même soir son
frère vient le chercher pour le ramener chez lui, mais le laissant
quelques secondes pour passer un coup de fil, Oh Dea-Soo, l'ivrogne, disparaît.
Il se réveille cloîtré dans une chambre sans fenêtre,
avec pour seul soleil une télévision. Séquestré
pendant plusieurs années il lutte pour ne pas sombrer dans la folie,
jurant de se venger de son ravisseur et de savoir pourquoi il a mérité
ce châtiment. Il est relâché le jour de la 15eme année...
Voici le premier quart d'heure d'un brûlot de 120 min qui, je l'espère,
vous a mit en appétit. Sur le plan technique rien à redire,
des décors somptueux qui suintent le malaise, une réalisation
nerveuse et magnifique, Park Chan-Wook a léché sa mise en
scène. Pour vous donner une idée, son style emprunte à
Tarantino (qui ne le connais pas...) et a Fincher (Fight Club ou Alien 3
pour ne citer qu'eux.) ! Rajoutez à cela des musiques vraiment enchanteresses
qui vous plongerons au plus profond des abysses de cet fantastique cauchemar.
Un dernier mot pour dire que les acteurs sont absolument géniaux
avec mention spéciale pour le héros qui nous ferait venir
les larmes à plusieurs reprises au cours du film...
Nous voila arrivés à la fin du voyage, il ne me reste plus
qu'une chose a dire : si vous avez plus de 16 ans, ruez vous dessus au plus
vite (et accrochez vous car ce n'est pas un film de tout repos, pour une
fois qu'une interdiction au moins de 16 ans est justifiée...), et
pour les plus jeunes, retenez bien ce nom, OLD BOY, car c'est le film que
vous ne devrez pas manquer lorsque vous aurez l'âge...
Ris, et tout le monde rira avec toi. Pleure, et tu seras le seul à pleurer.
PS : Les bandes
annonces dégotées par Toto étant devenues lien mort,
je vous dirige vers Old Boy à Cannes !...
PPS : En lisant le début du résumé du scénario
écrit par Toto The Hobbit, je songe aux séries Le Caméléon
et John Doe ; voire même VR-5. Même si, ensuite,
le film n'a absolument rien à voir avec ces oeuvres...
Encore un effet des trous dans la couche d'ozone ? Toujours est-il qu'une mystérieuse onde de chaleur se propage sur la banquise de l'Antarctique et qu'un riche industriel (intéressé, motivé par ?) monte une expédition afin de percer le secret du phénomène.
Sur place, l'équipe découvre une pyramide renfermant des vestiges de civilisations aztèque, égyptienne et cambodgienne (mais où on ne trouvera ni Goa'uld, ni Oupouaout).
Très vite, l'émerveillement fait
place à la terreur lorsque les membres de l'équipe découvrent
l'effroyable vérité : dans ces lieux antiques, des Predators
(très machos) retiennent captive une reine Alien dont ils
livrent les descendants aux jeunes Predators à l'occasion de cruels
et sanglants rituels "initiatiques".
L'équipe se retrouve donc à "l'insu de son plein grès"
au milieu d'une guerre millénaire entre ces deux races extraterrestres...
Cocktail de Science-fiction et d'Epouvante, film
américain d'1h40 de Paul Anderson (Soldier, 2 Mortal Kombat ...),
avec entre autres :
Lance Henriksen (Alien, Alien3, Terminator, 1 épisode de X-files
...) ;
Sanaa Lathan (1 épisode de NYPD Blue ...) ; Raoul Bova ; Ewen Bremner
(Judge Dredd ...) ;
Colin Salmon (Die Another Day et Tomorrow Never Dies = James Bond 007, Dinotopia
...) ;
et une française : Agathe de La Boulaye (Michel
Vaillant, les séries Largo Winch, Highlander : The Raven ...) ...
Le site du film ;
interactif !
Un long Dimanche de Fiançailles
Un long Dimanche de Fiançailles, c'est peut être le film français de l'année. Un film à l'esthétique absolument époustouflante, où chaque scène est une oeuvre, un travail titanesque pour des décors somptueux, une reconstitution de la première guerre mondiale, de l'enfer des tranchée, grandiose !
Le film s'ouvre sur un plan qui risque de rester dans les mémoires pour la parfaite maîtrise de la mise en scène, un travail sur les différents plans se mettant en valeurs les un les autres, et cette idée de superposer la barbarie humaine et un dieu en totale décrépitude (le buste du Christ pend negligeament par une main de sa croix, le bras droit et le reste du corps lui ayant été arrachés par un obus...) ; et bien je peux vous assurer qu'avec ce crucifix déchiqueté au premier plan et une tranchée glauque derrière, les frissons vous courent dans le dos, tant la scène tend vers la beauté en la puisant directement dans le malaise, le malsain.
Mais le dernier Jeunet n'est pas un film de guerre, c'est l'histoire d'une jeune femme qui ne veut pas croire à la mort de son fiancé dans la tranchée Bingo Crépuscule en 1917, qui part à la recherche des témoins de cette boucherie à travers toute la France... Et miss Audrey Tautou en croise des têtes connues... Entre les fidels de Jeunet et les poids lourds de l'actuel cinéma français, on a dans le désordre Dominique Pinon (le gentil héros du cultissime Delicatessen du même réalisateur... ruez vous sur ce film si ce n'est pas déjà chose faite), Richard Dreyfus (qui aime jouer les ordures dans les films de Jeunet décidément...), Ticky Holgado (non moins énorme, il nous manque déjà...), Rufus (attention ouvrez l'oeil parce qu'il se cache bien dans le film.), Albert Dupontel (si vous n'avez pas vu Bernie, vous savez ce qu'il vous reste a faire.), Jean Paul Rouve (hilarant dans son rôle !), Marion Cotillard (émouvante dans le meilleure sens du terme, elle nous fait venir les larmes dans ce long Dimanche de Fiançailles), et des dizaines d'autres encore ! On pourrait citer Jodie Foster (oui ! vous avez bien lu !), Julie Depardieu etc... La crème de la crème, du jamais vu dans un film français, un casting de rêve...
Si vous n'allez pas voir le film pour le scénario (ce qui serait une bêtise tant il est dense, intense), allez le voir pour les acteurs (une Audrey Tautou excellente, et une jeune recrue qui est en train de se tailler un nom dans le cinéma français, Gaspard Ulliel, ainsi que tous les autres qui gravitent autour de leur histoire. Un casting hallucinant et je pèse mes mots !!). Et si vous n'y allez même pas pour les acteurs, il reste encore l'esthétique parfaite du film, où rien n'est à jeter. On tient l'un des films les plus beau du cinéma français. Chaque plan est léchée, Jeunet nous ressort ses teintes ocres, façon Delicatessen, conférant a l'image une couleur sépia un peu vieillote, ce film est une perle.
Un film à aller voir de toute urgence donc, le chef d'oeuvre français de l'année, un blockbuster intimiste, beau, passionnant et bien joué, c'est pas souvent que vous reverrez passer pareil objet. Jeunet se fait plaisir et ça se sent, son univers si particulier est transcendé par la technique et le spectateur ne crache pas dessus, bien au contraire...
Le Secret des
poignards volants
La Chine en l'an 859 est ravagée par les conflits. La dynastie Tang,
autrefois prospère, est sur le déclin, et le gouvernement
corrompu s'épuise à lutter contre les groupes de rebelles
toujours plus nombreux qui se dressent contre lui. La plus puissante de
ces armées révolutionnaires et la plus prestigieuse de toutes
est la Maison des Poignards volants. Deux capitaines, Leo et Jin, sont envoyés
pour capturer le mystérieux chef de cette redoutable armée.
Ils élaborent un plan : Jin se fera passer pour un combattant solitaire
nommé Wind, se portera au secours de la belle révolutionnaire
aveugle Mei et la fera sortir de prison...
Pour amateurs de films de sabre et tous ceux qui ont adoré "Tigres
et dragons". Interdit aux moins de 12 ans.
Un film de Zhang Yimou (Chine Hong-Kong 2004).
Avec : Ziyi Zhang, Takeshi Kaneshiro , Andy Lau , Song Dandan...
Retrouvez la belle Ziyi Zhang (née à Beijing, Chine en février
1979) sur ce site
d'un fan français.
Innocence (Kôkaku kidôtai) Ghost in the Shell 2
Nous sommes en 2032. Batou est un cyborg vivant. Son corps entier a été fabriqué par l'homme. Seules lui restent des bribes de son cerveau et le souvenir d'une femme. Voici la débauche du "fantôme" d'un homme solitaire qui néanmoins cherche à conserver son humanité...
J'avais aimé le premier Ghost in the Shell (1995) et les images trouvées sur le site officiel donnent envie de voir cette suite, toujours de Mamoru Oshii, qui sort en France le 01/12/04.
Je parie que Toto va nous envoyer un superbe papier sur ce film...
Un petit garçon continue à croire
en l'existence du Père Noël, et ce malgré les doutes
et les moqueries de ses camarades. Au soir de Noël, un mystérieux
train vient
le chercher et l'emmène au Pôle Nord à la rencontre
du légendaire personnage...
Comme le film ci-dessus, voici à nouveau une oeuvre d'animation. Sur le site, les images sont superbes !
Tom Hanks, ici avec Robert Zemeckis (Retour vers le futur ; "Tales from the Crypt" Série TV) offre un bien beau Noël aux enfants et parents.
Julia, tu ne veux pas te lancer dans la critique de films comme Thomas ? Tu avais une jolie plume pourtant !
Bon si comme moi vous êtes du genre a ne pas aller voir la grosse guimauve hollywoodienne Disney de fin d'année, alors comme moi vous allez être horriblement déçus... Les Indestructibles est, malheureusement pour nous, anti-grosses productions américaines desservies par une avalanche de produit dérivés tous plus lucratifs les uns que les autres (attention, fin de la subordonnée on reprend le début de la phrase et on enchaîne!), un film parfait.
Et oui, vous avez bien entendu, pauvre anti-bush que vous êtes (et dont je fais inéluctablement parti...), le dernier Pixar est nickel sur tous les plans... A commencer par le scénario, génial, qu'est ce que vous voulez que je vous dise d'autres, l'histoire d'un glorieux super-héros des années 80 (M. Indestructible) mis en pré-retraite par le gouvernement désireux de stopper l'accroissement exponentiel du nombre de procès engagés par des rescapés (qui ne voulaient pas l'être, on n'a pas forcément envie d'être sauvé quand on saute du haut d'un gratte ciel pour mettre fin à ses jours) contre nos super-héros. Ainsi, on retrouve M.Indestructible 15 ans plus tard, 20 kg de trop, mariée a Elastic Girl, rangée des super collants elle aussi, père de famille ,employé quelconque d'une tentaculaire société d'assurance, au patron maniaque et obsédé par le profit , et vivant dans une de ces banlieues pavillonnaires américaines qui se ressemblent toutes. Son retour au métier (illégal) de super héros sera déclenché par l'émergence d'un inventeur maniaque et mégalo décidé de s'imposer comme maître suprême de l'univers (tiens encore un !). Bon rien a redire sur la réalisation, vous connaissez Pixar vous savez ce que ça peut donner a l'écran (un film d'animation en image de synthèse léché, dynamique, merveilleusement mis en scène, bref, parfait...), la bande son est nickel et les doublages bons même en français (PPDA qui double le journal TV d'introduction, c'est poilant !).
Voila, qu'est ce que vous voulez que je vous dise, on peut même pas critiquer le coté moral du film puisqu'il le fait lui même, retournant tout les préceptes de l'Amérique puritaine et obnubilée par l'argent contre elle même... Il démonte méthodiquement toutes les critiques qu'on aimerait lui apporté, finalement on regarde en silence, en piquant le pop corn du prétexte pour lequel on est venu voir ce film ; sa petite soeur...
A voir de toute urgence donc, vous n'avez aucune excuse valable pour le manquer, Disney ou pas, ce film est un chef d'oeuvre. Et pour le coup, les anti produit de consommation de masse que nous sommes pouvons aller nous rhabiller...
où vous retrouverez des titres mentionnés ici |